jeudi 22 octobre 2015

Le monde comme il va, Voltaire.

Auteur : Voltaire.
Notices, documentations… : Claude Blum.
Editeur : Larousse.
Collection : Classiques Larousse.
Prix : 2.00€ (occasion).


Du Voltaire, du grand Voltaire philosophe ! « Le monde comme il va » est un conte philosophique publié en 1748, dans une époque où l’ère n’était pas à la critique sociale, le conte fut d’abord lu à la Duchesse du Maine en 1747 avant d’être publié un an après. Le genre du conte est très nettement rencontré, en effet nous avons des personnages imaginaires, Ituriel et Babouc qui sont génies et anges. De plus, Voltaire emploi très souvent le terme de l’imaginaire en évoquant les génies qui sont très souvent représentés dans les contes orientaux, le conte tourne autour de la ville imaginaire de Persépolis, qui est en réalité, Paris, celle-ci est sous la crainte d’être détruite par les génies.





Dans « Le monde comme il va », Voltaire utilise l’insertion d’un étranger dans un monde, qui par son regard neuf, va réaliser une critique de celui-ci. Bon, mauvaise que je suis j’ai lu auparavant Les Lettres Persanes de Montesquieu, où nous avons aussi ce même type de procédé, à la seule différence que chez Montesquieu, ce sont deux Persans qui visitent Paris, au contraire avec Voltaire, nous avons affaire à un Scythe qui se nomme Babouc, qui a pour mission d’observer Persépolis afin de savoir si celle-ci doit être détruite ou non, cependant, il se fera vite dépasser par sa mission par sa naïveté, il fut envoyé par Ituriel, un génie. Par le regard de Babouc sur la ville de Persépolis, nous lirons une critique sociale évidente, mais également une critique du dogmatisme, d’Ituriel. Babouc usera d’une totale franchise, Voltaire nous décrira les habitudes parisiennes, des scènes de vies, mais bien entendu, il y ajoutera une ironie qui lui est très commune. On comprendra qu’il est complexe de juger une société quand nous sommes que simple étranger à celle-ci, on comprendra également que la critique humaine est d’autant plus difficile et subtile à réaliser.
 
Comme je l’ai dit auparavant, j’ai lu « Le monde comme il va » après les « Lettres persanes », et cela n’a pas été favorable à Voltaire, en effet son œuvre est une bonne œuvre, mais pas un-chef d’œuvre, comparée à Candide par exemple, le conte peut paraître lent, cependant il se lit très vite, à tel point que nous n’arrivons pas forcément, enfin, pour ma part, à s’intégrer dans l’histoire. Le récit est neutre, j’aurais aimé que Voltaire soit moins tolérant, qu’il dise les choses plus directement. Dans Le monde comme il va, Voltaire n'a pas chercher à décortiquer le mal de Paris, il l’accepte simplement. Ce n’est pas la meilleure des œuvres de Voltaire, quoique ce soit une de ses premières œuvres connues, mais nous retrouvons bien évidemment la merveilleuse écriture de Voltaire qui fascine toujours autant.

Voltaire.


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